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Connaître la vérité sur le sucre pour moins y toucher


Il crée une dépendance, il ruine la santé, il est légal, caché PAR-TOUT et sa consommation ne fait qu'augmenter. Tout va bien... Au début du 20ème siècle, le français consommait 1kg de sucre par an. Aujourd'hui, il en consomme 35. Mais comment en est-on arrivé là ???

D'abord, il faut savoir de quels sucres on parle

« Nos cellules ont besoin de sucre » affirment nos médecins et diététiciens. Oui, mais desquels ?

Le carburant principal qui permet à nos cellules de produire de l’énergie c'est le glucose. Et ce glucose provient lui-même des glucides que nous ingérons. Les glucides, à leurs tours, sont les principaux constituants des aliments suivants : fruits, légumes, algues (de mer et d’eau douce), céréales complètes (riz non poli, épeautre, quinoa, etc.), et légumineuses (lentilles, fèves, pois chiches, haricots...).

Rien avoir avec la cassonade et le sirop d'agave donc... ;)

Ensuite, il faut connaître un peu d'histoire

Avant, les aliments très sucrés faisaient l'objet d'un plaisir exceptionnel mais suite aux grands voyages outre-Atlantique du 16ème siècle, suivi de l'essor de la culture de canne en Amérique, la demande a progressivement commencé a augmenter.

Effet boule de neige : on développe la culture de betterave en Europe, on commence à raffiner la matière première afin de l'adapter à une production industrielle et on diffuse des publicités qui créent un faux besoin.

Résultat : explosion mondiale de la consommation en 50 ans. En France : on passe d'1 kg de sucre consommé par an à 35 kg aujourd’hui. Aux Etats-Unis : c'est presque le double. Dans le Tiers Monde, pareil.

Malheureusement, qu'il soit évident ou caché, on le retrouve partout...

Sodas et jus de fruits du commerce, bonbons, biscuits, barres chocolatées, yaourts sucrés, glaces, pâtes à tartiner, corn flakes, confitures, ketchup, plats préparés, boites de conserve... etc. L’industrie agroalimentaire a créé nombre de produits qui devraient être bannis du régime alimentaire humain. Mais le sucre les rends addictifs, l'addiction pousse à la consommation, et la consommation fait tourner notre économie (aussi bien alimentaire que pharmaceutique du coup).

Du coup, en tant que consommateurs du 21ème siècle, que faisons nous vraiment à nos corps ?

Ingérer des aliments qui contiennent du sucre blanc provoque une hyperglycémie (montée brutale du taux de glucose sanguin). D'autant plus que l'on combine souvent ces sucreries avec des céréales raffinées (pain blanc, biscottes, riz blanc...) dont l'index glycémique est très élevé. Notre pancréas réagit en secrétant de l’insuline. Une hypoglycémie réactionnelle s’ensuit. Puis le besoin de re-consommer sucré se fait sentir. Si le sucre est souvent comparé à une drogue, c'est à juste titre...

Et ses effets nocifs ont été reliés à une belle liste de cadeaux :

+ carries

+ surpoids

+ ostéoporose

+ baisse immunitaire

+ pathologies oculaires comme la cataracte

+ vieillissement prématuré de tous les tissus de l’organisme

+ troubles cardio-vasculaires (selon la Nasa Research Center)

+ appauvrissement de nos réserves en magnésium, calcium, ou chrome – un élément qui contribue à protéger du diabète

+ aigreurs d’estomac et fermentations intestinales qui perturbent la flore bactérienne (générant inflammations intestinales, mycoses, affections du colon, constipation, fatigues chroniques) + et cancer du pancréas, de l’estomac, du côlon et de l’endomètre (selon le Centre international du cancer de Lyon, Ecole de Harvard) ! Car aussi bien les bactéries que les champignons intestinaux et les cellules cancéreuses prospèrent grâce au sucre.

Défis : Soigner son addiction au sucre

Comme avec n'importe quelle drogue. C'est uniquement avec une volontée invincible, un planning chargé pour se distraire des manques et quelques remplaçants pour les moments de faiblesse, que l'on peut s'en sortir.

Pour moi, ça s'est passé comme ça :

+ J'ai commencé par me donner un TAPAS d'1mois

(dans le yoga, un "tapas" est un auto-défis auquel on se tient afin de développer sa rigueur et sa discipline personnelle)

(1 mois c'est la durée minimum pour créer une nouvelle habitude et aussi pour ressentir les effets positifs d'une alimentation sans sucre).

+ Puis j'ai collez un calendrier au mur

(ça m'a permis de visualiser mon progrès)

(et la sensation d'avoir réussie une journée sans sucre devenait plus gratifiante que le plaisir d'avaler un biscuit chocolaté)

+ J'ai vidé la maison de tentations et j'ai acheté quelques alternatives en cas de panique

(dates, amandes, abricots séchés, fruits rouges)

+ J'ai demandé à mes proches de me soutenir

+ Et à chaque fois que je ressentais une forte envie de briser mon tapas, je me répétais en rigolant : "Je suis la conscience suprême en forme humaine et je n'ai pas besoin de sucreries pour me sentir comblée et satisfaite. Je suis comble, je suis satisfaction incarnée, JE SUIS ! Et pour me sentir bien, je n'ai besoin que d'Être."

Attention, cet article ne promeut pas de pensées radicales vis à vis du sucre. Il n'est pas question de l'éliminer totalement et pour toujours de notre alimentation. Si vous allez à un mariage, mangez donc une part de gâteau !

Ce mois de sevrage sert uniquement à retrouver un équilibre. À sentir par soi-même que la surconsommation de sucre affecte notre organisme au quotidien et qu'il serait temps que l'on inverse la courbe des statistiques pour revenir à 1kg par an.

Sur ce, bonne chance ! Que la force soit avec vous.

Sources puisées chez rFI Radio et mon expérience personnelle.

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